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mercredisctonsbis

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14 janvier 2008

qui a dit quoi à propos du mini traité? Edifiant....

GISCARD d'ESTAING, Président de la Convention qui a rédigé le Traité Constitutionnel rejeté en 2005. (17 Juillet 2007):
"En termes de contenu, les propositions - du traité modificatif- demeurent largement inchangées, elles sont juste présentées de façon différente"... "La raison de ceci est que le nouveau texte ne
devait pas trop ressembler au traité constitutionnel.  Lesgouvernements européens se sont ainsi mis d'accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu'elle soit plus facile à avaler".

ANGELA MERKEL chancellière (ALLEMAGNE)
  "La substance de la Constitution -le TCE est maintenue. C'est un fait !"

ZAPATERO 1er Ministre ( ESPAGNE) 27 Juin 2007:
  “Nous  n'avons pas abandonné un seul point essentiel de la Constitution” [le TCE]...Le nouveau traité est sans aucun doute bien plus qu'un traité. C'est un projet de caractère fondateur, un Traité pour une nouvelle Europe”.

             

KLAUS Président (REP. TCHEQUE) 13 Juin 2007:
   "Seuls des changements cosmétiques ont été opérés et le document de base reste le même".

AMATO (ITALIE) Vice Président de la Convention qui a rédigé le Traité Constitutionnel rejeté en 2005. (12 Juillet 2007):
"Il a été décidé que le document devrait être  illisible. S'il est illisible, c'est qu'il n'est pas constitutionnel ; c'était là l'idée… Si vous parveniez à comprendre le texte au premier abord, on risquerait des appels à référendum, parce que cela signifierait qu'il y a quelque chose de nouveau".

JUNCKER 1er  Ministre (LUXEMBOURG):
"Bien entendu, il y aura des transferts de souveraineté. Mais serais-je intelligent d'attirer l'attention du public sur ce fait ?"

DE GUCHT Ministre des Affaires Etrangères (BELGIQUE):
"Le but du Traité Constitutionnel [le TCE]  était  d'être plus lisible... Le but de ce traité  est  d'être illisible...La Constitution voulait être claire alors que ce traité devait être obscur. De ce point de vue c'est un succès !"

GISCARD D'ESTAING (26 Octobre 2006):
  "Quel est l'intérêt de cette subtile manoeuvre?  D'abord et avant tout d'échapper à la contrainte  du recours au référendum, grâce à la dispersion  des articles, et au renoncement au vocabulaire constitutionnel".

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13 janvier 2008

LES MENSONGES SUR LE TRAITE DE LISBONNE

Libéraux de droite comme de gauche, UMP, Modem et direction du PS, relayés par la presse patronale (Le Monde, Libé, Le Figaro, ….), diffusent, comme en 2005, une série de mensonges à propos du traité modificatif européen (Traité de Lisbonne) qu’ils veulent voir ratifié à tout prix. En voici 5, parmi d’autres :

A propos de la laïcité :

 

Nouveauté par rapport au Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE) : « l’héritage religieux » est mentionné comme « source de la démocratie, de l’Etat de droit et des libertés fondamentales » ; par contre, comme dans le TCE, l’Union Européenne (UE) reconnaît les Eglises, mais pas la laïcité (le mot et la chose sont absent des textes). Le retour en force de l’ingérence des Eglises est ainsi encouragé. L’Europe des Lumières s’obscurcit dangereusement. Les droits des femmes à peine conquis sont directement menacés. Le Vatican triomphe avec l’aide du chanoine qui préside la République.

A propos de la démocratie:

Comme dans le TCE, quelques dispositions renforcent le poids du Parlement européen, mais celui-ci reste largement un Parlement croupion : il n’est pas l’unique législateur et ses pouvoirs de contrôle sont limités (pas de séparation des pouvoirs), il ne peut pas proposer ses propres textes (le monopole de l’initiative est maintenu en faveur de la toute puissante Commission européenne qui peut s’opposer aux attentes du Parlement et du Conseil des ministres tous deux pourtant issus du suffrage universel). Le citoyen qui peut changer, par le suffrage universel, son maire, son parlementaire, son gouvernement est totalement impuissant face à une Commission européenne qui n’est pas comptable de ses actes. Le traité modificatif ne modifie pas le caractère technocratique et opaque d’une Commission européenne plus que jamais aux ordres des lobbies de la finance et du business.

A propos du néolibéralisme des politiques européennes :

La disparition de la formule « concurrence libre et non faussée » du TCE n’entraîne pas de changement dans l’orientation des politiques. Un article rappelle le primat d’une « économie de marché ouverte où la concurrence est libre » et un protocole (même valeur que le traité) indique que « le marché intérieur comprend un système garantissant que la concurrence n’est pas faussée ». La seule politique de l’UE, c’est, plus que jamais, de mettre en concurrence toutes les activités humaines. Pas de place pour la coopération ; pas de place pour la solidarité. Mme Merkel l’a confirmé au Parlement européen : en ce qui concerne le libéralisme des politiques, « rien ne va changer ».

A propos des services publics :

Rien n’est plus mensonger que d’affirmer que l’UE protège désormais les services publics (baptisés « services d’intérêt général »). Un protocole dont l’intitulé parle des « services d’intérêt général » ne concerne en fait dans son contenu que les « services d’intérêt économique général » lesquels sont soumis aux règles de la concurrence. Il s’agit-là d’une formidable mystification de la part des auteurs du traité. Comme ceux-ci l’ont déclaré : « la liberté d’établissement et la liberté de circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services continuent de revêtir une importance capitale ».

A propos de la mondialisation néolibérale :

L’affirmation selon laquelle désormais l’UE protégerait contre la mondialisation est totalement mensongère et démentie par le texte : celui-ci renforce les pouvoirs de la Commission européenne pour négocier des politiques de dérégulation à l’OMC. Les pouvoirs du Comité 133 sont consacrés et renforcés dans la mesure où il ne devra plus se prononcer à l’unanimité. Son opacité demeure. La négociation de la mise en œuvre de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS), dont l’objectif ultime est la privatisation de toutes les activités de services qu’elles soient nationales régionales ou municipales, en sera facilitée. Le traité de Lisbonne facilite la soumission des services publics locaux aux règles de l’AGCS.

On trouvera d’autres éléments de réflexion sur l’Europe et le traité modificatif (traité de Lisbonne) dans le livre que je viens de faire paraître : « Quelle Europe après le non ?» (Fayard). On peut en débattre lors des prochaines conférences que je vais donner :

14 janvier : Avignon : 18H, dédicaces à la Maison des Alternatives Solidaires ; 20H, conférence à l’Hôtel de ville.

15 janvier : Aix-en-Provence : 18H, IEP, 25 rue Gaston de Saporta (face à la cathédrale).

16 janvier : Marseille : 20H30, 108, rue de Breteuil, au « Point de Bascule ».

17 janvier : Forcalquier/Manosque : 19H, théâtre municipal de Manosque.

21 janvier : Béziers : 19H au Théâtre du Minotaure, 15 rue Solférino.

22 janvier : Montauban : 20H, Espace Sport, 65, avenue Marceau Hamecher

23 janvier : Angers : 20H30, Salle Daviers, Bd Daviers (en face du CHU).

24 janvier : Nantes : 20H30, Faculté de médecine (Amphi 9), rue Gaston Veil.

25 janvier : Poitiers : 20H30

28 janvier : Agen : 20H30, salle Picasso, Centre culturel, côté Stadium.

29 janvier : Marmande : 20H30, salle Damouran, Square de Verdun (face à la poste).

21 décembre 2007

NON A CETTE EUROPE-LA,

 


NON A CETTE EUROPE-LA,

LE 4 FEVRIER COMME LE 29 MAI !

"L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'indicible espoir." (Jean Jaurès)

 

Les Chefs d’Etat et de gouvernement, les responsables politiques du libéralisme de gauche comme du libéralisme de droite ont refusé d’entendre les arguments de ceux qui veulent une Europe des citoyennes et des citoyens et non une Europe des banquiers et des hommes d’affaires, de ceux qui n’acceptent les transferts de souveraineté que pourvu qu’ils s’accompagnent de transfert de mécanismes démocratiques de contrôle, de transparence et de reddition des comptes, de ceux qui veulent une Europe conforme aux valeurs dont elle est historiquement porteuse.


Depuis le 29 mai, aucun effort n’a été fait pour corriger les orientations d’une Europe qui est à juste titre perçue « comme un facteur d’appauvrissement et non de prospérité, comme une cause de régression et non de progrès » (N. Sarkozy, Ensemble, printemps 2007). Les engagements pris par le Président de la République n’ont pas été tenus. Le traité modificatif qui vient d’être signé le 13 décembre à Lisbonne ne modifie rien de ce qui était nouveau dans le traité établissant une Constitution pour l’Europe par rapport aux traités existants. Il ne modifie rien de ce qui justifiait les critiques apportées à la partie III du TCE.

Les raisons de rejeter le TCE demeurent pour rejeter un traité modificatif qui, de l’aveu même de Mme Merkel, « ne va rien changer ». La Charte des droits fondamentaux traduit toujours un terrible recul par rapport à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; les orientations néolibérales des politiques européennes sont maintenues ; le statut et les missions de la Banque Centrale Européenne n’ont pas été modifiés ; les dispositions qui accentuent la perméabilité de l’Europe aux effets les plus néfastes de la mondialisation sont renforcées ; la politique de défense de l’Europe reste enfermée dans le cadre de l’OTAN ; dans ses rapports avec les pays du Sud, l’Europe poursuit ses pratiques paternalistes et continue de nier la souveraineté des autres peuples. Pas le moindre changement significatif n’a été apporté à ce qui a justifié le non du 29 mai 2005. Puisque rien ne va changer, notre refus ne peut changer.


Faut-il pour autant se réfugier dans l’indifférence ou le désespoir ?


Nous n’avons pas ce droit. Nous ne pouvons nous réfugier dans cette facilité. Nous sommes comptables devant les millions de Françaises et de Français qui ont voté non le 29 mai. Nous sommes responsables. Il nous revient d’assumer le non que nous avons porté.


Le traité modificatif ne peut être ratifié que si, au préalable, une révision de la Constitution française est adoptée. Ce qui requiert le soutien des 3/5e du Congrès qui se réunira le 4 février 2008 à Versailles. Il nous appartient d’exprimer par les voies de la démocratie notre volonté que cette majorité des 3/5e ne soit pas atteinte. Nous pouvons le faire de trois manières :

1) signer la pétition lancée par le Comité National pour un Référendum (CNR) : www.nousvoulonsunreferendum.eu


Le droit de pétition inscrit dans le traité modificatif considère qu’un million de signatures (sur environ 300 millions d’Européennes et d’Européens en âge de voter) représente un nombre suffisant pour présenter une pétition. On en déduit qu’un million de signatures (sur 45 millions d’électeurs inscrits en France) représenterait une expression forte et écoutée du peuple français.

Il nous faut donc nous donner comme objectif d’atteindre ce million de signatures pour le 4 février. Nous disposons de 6 semaines pour y parvenir.


2) les sénateurs et les députés vont se réunir en Congrès le 4 février à Versailles. Allons ce jour-là, par dizaines de milliers venus de toute la France, dire aux élus réunis à Versailles: « respectez la volonté du peuple qui s’est exprimée le 29 mai 2005 » et pour ajouter aux élus du PS : « vous avez été élus parce que votre parti et votre candidate se sont engagés à réclamer un référendum sur tout nouveau traité européen. »


3) dès maintenant, il nous appartient d’interroger les sénateurs et les députés qui vont solliciter nos suffrages en mars prochain lors des élections municipales sur la manière dont ils vont se prononcer le 4 février à Versailles. Et rien ne nous interdit de leur dire que nous nous en souviendrons en mars.


Les temps sont durs et l’avenir est incertain.

Faut-il pour autant se résigner ?

Notre horizon n’est pas celui d’une gauche en décomposition.

L’épreuve nous conforte.

Elle ne nous abat pas.


Raoul Marc JENNAR


Celui qui voit un problème, mais ne fait rien, fait aussi partie du problème.(Gandhi)


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21 décembre 2007

Raoul-Marc Jennar

Raoul Marc JENNAR

 

 

Né en Belgique (Wallonie) il y a 61 ans, il habite Mosset (Pyrénées orientales, France). Il est docteur en science politique diplômé des universités belge et française.

Entre 1968 et 1999, il a été, successivement, professeur de français, journaliste, conseiller du gouvernement belge, conseiller au Parlement belge, conseiller diplomatique du Forum international des ONG au Cambodge, consultant auprès de l’Autorité Provisoire des Nations Unies au Cambodge, responsable du programme de l’UNESCO «culture de la paix au Cambodge», consultant auprès de l’Union européenne pour les questions politiques cambodgiennes.

Il fut observateur international lors du retrait du Cambodge du corps expéditionnaire vietnamien (septembre 1989) ainsi que lors des élections de 1993, 1998 et 2003 au Cambodge. Il est membre du Academic Board of Advisors of the Documentation Center of Cambodia (créé par le Cambodian Genocide Programme de l'Université de Yale) depuis 1998.

De 1999 à 2005, il a exercé une activité de chercheur auprès de l’ONG de développement Oxfam sur les dossiers relatifs à l’OMC. En 2006, il a été consultant auprès du groupe parlementaire européen Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique (GUE/NGL) pour les questions liées à la mondialisation.

Il anime l’Unité de Recherche, de Formation et d’Information sur la Globalisation (URFIG), créée en 2000, à l’initiative de Pierre Bourdieu. Il visite régulièrement le Liban.

Observateur aux conférences ministérielles de l’OMC à Doha (novembre 2001), Cancun (septembre 2003) et Hong Kong (décembre 2005), il est membre de la coordination du réseau altermondialiste «Notre monde n’est pas à vendre. » Orateur à Millau (2000), à la Fête de l’Humanité (2000, 2004 et 2005), au Larzac (2003) et aux Forums Sociaux Européens de Florence (2002), de Paris St-Denis (2003), de Londres (2004) et d’Athènes (2006), il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages consacrés à des questions de science politique, au Cambodge et à l’ONU.

En outre, en 2004, il a publié Europe, la trahison des élites (Fayard) qui a reçu le Prix des Amis du Monde diplomatique. Il a publié également deux brochures : Quand l’Union européenne tue l’Europe et La proposition Bolkestein sur les services (2005).

Il a fait paraître, en avril 2007, aux éditions Aden (Bruxelles), un pamphlet intitulé Menaces sur la civilisation du vin et, avec Laurence Kalafatidès, en juin 2007, dans la collection Raisons d’Agir (Paris), L’AGCS. Quand les Etats abdiquent face aux multinationales.

 Collaborateur occasionnel du Monde diplomatique, il publie chaque semaine une chronique altermondialiste dans l’hebdomadaire belge Le Journal du Mardi.

Il a été co-auteur et signataire de « l’Appel des 200 » lancé le 9 octobre 2004 pour un « non » de gauche au traité établissant une Constitution pour l’Europe et de l’Appel du 11 mai 2006 pour une alternative antilibérale de gauche et des candidatures communes. En 2007, il a été un des porte-parole de José Bové, candidat à l’élection présidentielle.

Il n’est membre d’aucun parti politique. Objecteur de conscience, fidèle aux idéaux des Lumières et de Mai 68, il se définit comme païen, néo-montagnard et militant altermondialiste. Allergique à Lénine, il est ému par Théroigne de Méricourt, Louise Michel et Rosa Luxemburg. Ses auteurs favoris sont Cicéron, la Boétie, Jaurès, Malraux, J.-P. Chabrol, Pierre Bourdieu, Amin Maalouf. Ses héros sont Socrate, Spartacus, Camille Desmoulins, Jean Moulin, Gandhi, Patrice Lumumba. Il aime écouter Bach, Beethoven, Mozart, Puccini, Prokofiev, Rachmaninov, Vivaldi, mais aussi Brassens, Brel, Ferrat, Ferré et les musiques de films.

Il ressent une intense affection pour les peuples du Cambodge, du Liban et de Palestine.

 

 

PUBLICATIONS

A. MONOGRAPHIES

 

1) Propos sur la réforme de l’enseignement. Jodoigne, Gilles, 1968 (ouvrage inscrit au catalogue du Ministère belge de l’Education nationale et de la culture française, à partir de 1970), 312 p.

2) Le financement public des partis politiques. Bruxelles, CRISP (Centre de recherche et d'information socio-politiques), 1982, 33 p.

3) Le Parlement : une institution en crise. Bruxelles, CRISP, 1983, 66 p.

4) Les Constitutions du Cambodge (1953-1993). Paris, La Documentation Française, 1994, 118 p.

5) L'ONU et le citoyen. Paris, L'Harmattan, 1995, 175 p.

6) The Cambodian Constitutions 1953-1993. Bangkok ,  White Lotus, 1995, 162 p.

7) Chroniques Cambodgiennes, 1990-1994. Paris, L'Harmattan, 1995, 526 p.

8) Les clés du Cambodge. Préface de Jean Lacouture. Paris, Maisonneuve et Larose, 1995, 328 p.

9) Cambodge. Une presse sous pression. Paris, Reporters Sans Frontières, 1997,101p.

10) The Cambodian Chronicles, 1989 - 1996. Volume I : Bungling a peace plan. Bangkok, White Lotus, 1998, 278 p.

11) A.G.C.S. L’Accord Général sur le Commerce des Services ou comment revenir sur 200 ans de conquêtes politiques et sociales et recoloniser le Sud. Bruxelles : Oxfam Solidarité ; Paris, URFIG, 2003, 32 p.

12) Les enjeux de Cancun. La 5e conférence ministérielle de l’OMC. Bruxelles : Oxfam Solidarité ; Paris : URFIG, 2003, 52 p.

13) Europe : la trahison des élites. Paris, Fayard, 2004, 251 p.

14) Quand l’Union européenne tue l’Europe. Douze questions sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe qui met fin au modèle européen. Mosset, URFIG, 2004, 42 p.

15) La proposition de directive Bolkestein. Bruxelles, CRISP, 2005, 68 p.

16) Menaces sur la civilisation du vin. Bruxelles, Editions Aden, 2007, 77 p.

17) Quelle Europe après le non ?, Paris, Fayard, 2007, 180 p.

 

B. CONTRIBUTIONS À DES OUVRAGES COLLECTIFS

 

1) Cambodge : l'entreprise inachevée. Contribution à l'ouvrage collectif sous la direction de Marie-Claude SMOUTS, L'ONU et la guerre. La diplomatie en kaki. Paris-Bruxelles, Complexe, 1994, 159 p.

2) Avant l'APRONUC, leçons à tirer. Contribution à l’ouvrage collectif sous la dir. du Général Jean COT, Opérations des Nations Unies. Leçons de terrain : Cambodge, Somalie, Rwanda, ex-Yougoslavie. Paris, Fondation pour les Etudes de Défense, 1995, 390 p.

3) contribution à l’appareil critique de l’édition du tome II des oeuvres complètes d’André Malraux, Paris, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1996.

4) Democratization in Cambodia. Contribution à l’ouvrage collectif sous la direction de Michèle SCHMIEGELOW, Democracy in Asia. Frankfurt, Campus Verlag et New York: St. Martin’s Press, 1997, 555 p.

5) The 1993 UNTAC Election in the Prospect of the 1998 Cambodian Election. Contribution à l'ouvrage collectif sous la dir. de Kao KIM HOURN et Norbert von HAUFMANN, National Elections: Cambodia's Experiences & Expectations. Phnom Penh, Cambodian Institute for Cooperation and Peace, 1998, 172 p.

6) Démocratie et citoyenneté en Asie : le cas du Cambodge. Contribution à l’ouvrage collectif sous la direction de Dominique ROZENBERG et Patrick ABEELS , Droits de l’Homme & Démocratie ; Relativité ou universalité ? Bruxelles, Ligue des Droits de l’Homme et Solidarité Socialiste, 1998, 135 p.

7) Les nouvelles formes du colonialisme européen. Contribution à l'ouvrage collectif  L'Accord de Cotonou - Les habits neufs de la servitude. Bruxelles, Editions Colophon, Collection Essais, 2002, 128 pages.

8) Co-auteur du « Manifeste des progressistes pour une Europe solidaire ». Bruxelles, septembre 2002.

9) International Co-operation in the Drafting of the 1993 Constitution. Contribution aux actes du symposium international consacré au « Constitutionalisme cambodgien » et organisé conjointement par la Faculté de Droit et de Sciences économiques de Phnom Penh et l’Université de Nagoya (Japon), à Phnom Penh, 10-11 janvier 2003.

10) Nouveaux pouvoirs, nouveaux contre-pouvoirs. Contribution à l’ouvrage collectif Mondialisation des résistances. L’état des luttes 2004. Paris, Editions Syllepse, 2004, 311 p.

11) Mondialisation libérale contre droits humains fondamentaux. Contribution à l’ouvrage collectif La santé mondiale entre racket et bien public, sous la dir. e François-Xavier Verschave. Paris, Editions Charles Léopold Meyer, 2004.

12) Pour une mondialisation régulée : réformer l’OMC, oui, mais comment ? Contribution à l’ouvrage collectif L’Autre Campagne, sous la dir. de Georges Debrégéas et Thomas Lacoste, préface de Lucie et Raymond Aubrac. Paris, La Découverte, 2007, 292 p.

13) Les chemins pour une autre Europe. Contribution à l’ouvrage collectif Un autre monde en marche, sous la dir. de Patrick Silberstein. Paris, Coédition Le Diable Vauvert/Syllepse, 2007, 256 p.

 

C. OUVRAGE EN COLLABORATION

  • Enquête sur une entreprise de     la mort. Monsanto, l’agent orange et les guerres américaines.     Contribution au livre d’Isabelle DELFORGE, Nourrir le monde ou     l’agrobusiness. Enquête sur Monsanto. Bruxelles-Genève-Paris,     Magasins du Monde Oxfam - Oxfam Solidarité - Déclaration de Bernes -     Orcades, 2000, 117 p.
  • L’AGCS.     Quand les États abdiquent face aux multinationales.     En collaboration avec Laurence KALAFATIDES, Paris, Raisons d’Agir, 2007,     105 p. 

 

D. DOSSIERS RÉALISÉS POUR L'UNESCO

· L'action des ONG cambodgiennes dans le domaine des droits humains. Phnom Penh, Bureau de l'UNESCO au Cambodge, octobre 1997, 34 p.

· Vers une culture de la Paix au Cambodge, 25 projets pour un programme national, Phase I.1998-2000. Phnom Penh, Bureau de l'UNESCO au Cambodge, mai 1998, 71 p.

· Une fenêtre ouverte sur l'avenir. Les priorités de la jeunesse cambodgienne. Résultats d'une enquête auprès de 120.000 jeunes scolarisés. Phnom Penh, Bureau de l'UNESCO au Cambodge, juin 1998, 88 p.

Ces dossiers ont été rédigés en français et publiés en français, en anglais et en khmer.

 

Dernières parutions (2007) :

 

 

 

Quelles menaces pèsent sur le vin aujourd’hui ? Rien moins que légaliser au niveau européen « l’arrangement » de nos vins, afin de les rendre compatibles avec un standard de consommation imaginé par les spécialistes du marketing des grands alcooliers internationaux.

On pourra aromatiser le vin, lui enlever de l’alcool, lui rajouter du glycérol, fermenter en Europe des moûts concentrés d’Argentine ou bien encore importer des jus de raisin pour fabriquer des « vins » suédois ! On pourra mélanger les continents et mettre en concurrence les misères afin de profiter de l’exploitation des travailleurs des nouveaux pays producteurs pour payer son vin moins cher en supermarché.

Ce livre est un appel à résister à toutes les réformes européennes, qui font fi de la dimension culturelle, sociale, économique et environnementale de la viticulture et condamnent le vin à l’insignifiance.

Il reprend en conclusion l’« Appel ultime contre les naufrageurs du vin» lancé par la Confédération paysanne.

Éditions Aden

44 rue Antoine Bréart

1060 Bruxelles

téléphone : +32.02.534.46.61

fax : +32.02.534.46.61

email : adendif@skynet.be

 

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      L'AGCS        

   
      

         

   
      

Table

      

7       Introduction        

      

21       Privatiser nos modes de vie        

      

33       Un projet de société        

      

57       L’AGCS, mode d’emploi        

      

75       De reculade en dérobade : l’Union européenne        

      

97       Les résistances        

      

111       Conclusion        

      

114       Glossaire        

      

118       S’informer pour résister        

      

119       Notes        

   
      

         

   
      

        

   
      

        

   
      

        

   
      

        

   
      

        

   

 

Raisons d’Agir Éditions
27 rue Jacob
75261 Paris cedex 06
Fax 01 44 27 18 52
editions@raisonsdagir-editions.org 

Diffuseur :
Éditions du Seuil
27 rue Jacob
75261 Paris cedex 06
Tél. 01 40 46 50 50
 

 

 

           
      

      

Quelle Europe après le non ?               

      

Raoul Marc       Jennar         

      

Date de Parution : 24/10/2007         

      

Collection : Documents         

      

Prix public TTC : 14,00 €         

      

Code ISBN / EAN : 9782213626123 / hachette : 3528122         

      

Format (135 x 215)         

      

Nombre de pages : 192

      

 

   


 

Ce qui a été sanctionné avant tout, c’est l’incapacité des gouvernements à concrétiser le rêve européen. Ce qui a été refusé, c’est une Europe limitée au commercial, à l’économique et au financier. Ce qui a été condamné, c’est l’absence d’Europe démocratique, d’Europe sociale, d’Europe écologique. Ce que demande l’immense majorité, ce n’est pas moins d’Europe, mais plus d’Europe. Pour réaliser une autre Europe que celle des marchands, des hommes d’affaires et des banquiers.

Quelle Europe voulons-nous ? Voulons-nous tous une Europe politique ? Quelle organisation de l’Europe voulons-nous ? Voulons-nous une Europe européenne ? Quels rapports entendons-nous établir entre l’Europe et le reste du monde ?

La réponse à ces questions devrait précéder la rédaction du « traité modificatif » en préparation afin d’enrayer un processus de désintérêt, voire d’hostilité à l’égard du projet européen.

Bio piquée sur urfig.org

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