qui a dit quoi à propos du mini traité? Edifiant....
GISCARD d'ESTAING, Président de la Convention qui a rédigé le Traité Constitutionnel rejeté en 2005. (17 Juillet 2007):
"En termes de contenu, les propositions - du traité modificatif- demeurent largement inchangées, elles sont juste présentées de façon différente"... "La raison de ceci est que le nouveau texte ne
devait pas trop ressembler au traité constitutionnel. Lesgouvernements européens se sont ainsi mis d'accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu'elle soit plus facile à avaler".
ANGELA MERKEL chancellière (ALLEMAGNE)
"La substance de la Constitution -le TCE est maintenue. C'est un fait !"
ZAPATERO 1er Ministre ( ESPAGNE) 27 Juin 2007:
“Nous n'avons pas abandonné un seul point essentiel de la Constitution” [le TCE]...Le nouveau traité est sans aucun doute bien plus qu'un traité. C'est un projet de caractère fondateur, un Traité pour une nouvelle Europe”.
KLAUS Président (REP. TCHEQUE) 13 Juin 2007:
"Seuls des changements cosmétiques ont été opérés et le document de base reste le même".
AMATO (ITALIE) Vice Président de la Convention qui a rédigé le Traité Constitutionnel rejeté en 2005. (12 Juillet 2007):
"Il a été décidé que le document devrait être illisible. S'il est illisible, c'est qu'il n'est pas constitutionnel ; c'était là l'idée… Si vous parveniez à comprendre le texte au premier abord, on risquerait des appels à référendum, parce que cela signifierait qu'il y a quelque chose de nouveau".
JUNCKER 1er Ministre (LUXEMBOURG):
"Bien entendu, il y aura des transferts de souveraineté. Mais serais-je intelligent d'attirer l'attention du public sur ce fait ?"
DE GUCHT Ministre des Affaires Etrangères (BELGIQUE):
"Le but du Traité Constitutionnel [le TCE] était d'être plus lisible... Le but de ce traité est d'être illisible...La Constitution voulait être claire alors que ce traité devait être obscur. De ce point de vue c'est un succès !"
GISCARD D'ESTAING (26 Octobre 2006):
"Quel est l'intérêt de cette subtile manoeuvre? D'abord et avant tout d'échapper à la contrainte du recours au référendum, grâce à la dispersion des articles, et au renoncement au vocabulaire constitutionnel".